Le prix d’un appartement à Rezé va-t-il baisser ?

4 minutes

Prix d'un appartement à Rezé

Vous vendez un appartement à Rezé ? Que pensent les acheteurs du marché immobilier en cette fin d’année ? Difficile de lire dans une boule de cristal… Mais, curieusement, alors que les prix de l’immobilier continuent de progresser, de nombreux acheteurs parient sur une baisse des prix dans les six prochains mois. Sont-ils dans le vrai ? Est-ce normal ? Le prix d’un appartement à Rezé va-t-il baisser ?

Vers un recul des prix immobiliers pour 38 % des acquéreurs

La crise sanitaire et les confinements qui s’en sont suivis ont modifié les attentes des acheteurs qui font désormais de la présence d’un espace extérieur (terrasse, balcon, jardin) un critère essentiel de leur recherche. Mais si le Covid-19 n’a pas freiné l’ascension du prix immobilier en France (3 930 €/m² / + 6,3 % sur 1 an), il a toutefois eu des répercussions sur l’état d’esprit des porteurs de projets immobiliers. 

En effet, une étude SeLoger réalisée en décembre montre que ce deuxième confinement sème à nouveau le doute dans l’esprit des porteurs de projet immobilier qui sont désormais 38 % à parier sur une baisse des prix de l’immobilier dans les 6 prochains mois alors qu’ils n’étaient que 30 % à le penser en septembre. D’autre part, les futurs acheteurs sont 34 % à miser sur une augmentation des prix et 27 % sur un statu quo !

C’est la hausse qui prévaut

Dans les faits, et comme nous l’évoquions plus haut, la perception qu’ont les Français de l’évolution des prix immobiliers est en décalage avec la réalité, car c’est la hausse qui prévaut. « La raréfaction de l’offre se constate partout sur le territoire et la demande s’est transformée avec le renforcement des difficultés d’accès au crédit des ménages modestes, ceux qui réalisent les achats les moins onéreux : tout contribue donc à accroître la pression sur les prix », note Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.

Source : LPI-SeLoger

Les prix en 2021 continuent d’augmenter

Les prix continuent d’augmenter, entraînant une diminution du volume des ventes.
Nantes et sa couronne restent les zones les plus recherchées.
Historiquement moins cher que le nord-Loire, le sud-Loire est désormais plus attractif.

Mauvaise nouvelle : sur Rezé, nous sommes sur une hausse de 9,2 % sur un an, un cauchemar pour les jeunes couples et primo-accédants qui ne peuvent plus se permettre d’achat immobilier.

Avoir un appartement à Rezé ou un bien présente de nombreux avantages. Proche de Nantes et bien desservi par les transports en commun comme le tramway, le bus et la navibus. A cela s’ajoute les présences du Marché d’intérêt national, de la zone Nantes Agropolia, de l’hôpital privé Confluent, etc. Cette hausse était déjà constante depuis 3 ans avant la crise sanitaire.

Ce cas se présente aussi pour le secteur des Sorinières, de Saint-Sébastien sur Loire. En s’éloignant de Nantes, à Bouguenais ou Bouaye, c’est un peu plus abordable.

Vertou est le seul secteur en baisse. Une baisse qui s’opère à 3,5 %. Mais on partait de très haut !

Les terrains à bâtir à Vertou sont toujours aussi chers. On compte une hausse de 18 % sur une seule année ! Cette situation s’explique par les zones économiques pleins et les emplois qui abondent.

Les quartiers les plus prisés de Nantes

Nantes a vu ses tarifs de vente augmenter de 3,2 % sur un an et même de 46 % sur 5 ans !

Les quartiers les plus prisés sont désormais Chantenay-Sainte-Anne, l’île de Nantes et la mosaïque des quartiers nord. Le quartier Saint-Jacques est aussi particulièrement recherché pour ses maisons anciennes, « bien rare » et donc très coûteux à Nantes.

Concernant les premières couronnes…

Ce sont bien les communes de Rezé, de Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Luce-sur-Loire et Vertou qui ont subi la plus forte augmentation de prix, en raison de la demande. Cela concerne à la fois les appartements et les maisons.

A Nantes, les quartiers les plus prisés sont Sainte-Anne, l’île de Nantes et la mosaïque des quartiers nord. Le quartier Saint-Jacques est aussi particulièrement recherché pour ses maisons anciennes, « bien rare » et donc très coûteux.

On peut espérer une stabilisation du marché pour 2022. Ainsi qu’un faible recul des prix en 2023 et 2024. Les prix de l’immobilier ancien restant à des niveaux élevés avec une correction à la baisse faiblement marquée.