Que pensent les propriétaires d’un appartement à Rezé de l’AG digitale ?
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L’année 2020 et ce début d’année 2021 ont imposé aux syndics de copropriétés de trouver des solutions afin de pouvoir maintenir la vie et les décisions qui incombent aux copropriétaires. Une ordonnance présentée mi-novembre en Conseil des ministres a prévu notamment de faciliter jusqu’au 1er avril 2021 la tenue de l’AG digitale de copropriété. Qu’en pensent les copropriétaires ? Cette solution est-elle efficace ? Faisons le point.
L’AG digitale, une solution ou un complément idéal
La pandémie a permis à certains syndics de déployer de façon plus systématique l’assemblée générale digitale. Une solution clairement plébiscitée par les copropriétaires puisque 60 % d’entre eux, soit une large majorité, se déclarent prêts à participer à une AG en visioconférence. Dans les faits, seulement 20 % se sont vu proposer un format digital au cours de l’année passée.
Parfois critiquée et déclarée comme inefficace pour les copropriétés rassemblant un grand nombre de copropriétaires, l’AG digitale répond toutefois aux attentes de plus de 85% des copropriétés en France composée de 20 logements ou moins (chiffre INSEE 2017).
Jusqu’à une vingtaine de copropriétaires connectés, la solution s’avère efficace, rassurante et appréciée des copropriétaires. Au-delà, la visio nécessite des ajustements afin de garantir la fluidité des débats.
Contrairement à la correspondance, l’AG digitale permet la mise en place du vote électronique authentifié. Il apporte une sécurité et confiance à l’ensemble des copropriétaires. Un facteur rassurant pour de nombreux copropriétaires et membres de conseils syndicaux en particulier.
Enfin, il est évident que les débats et prises de décisions essentielles à toute réunion de copropriétaires sont plus fluides en visio. Alors que par réponse binaire via courrier, ce n’est pas le cas. Élire un conseil syndical ou encore choisir un prestataire sont des sujets clairement adaptés à la visio.
L’AG par visio, une solution approuvée
Si finalement l’Assemblée Générale digitale a été un très bon recours durant cette période, elle a profondément changé le paradigme de l’instance annuelle et s’est ancrée dans les process et dans les statuts des organisations.
L’AG 100 % digitale
Ce type d’AG vous permet de tenir vos instances en full distanciel grâce à l’association d’un vote en direct certifié et d’une visioconférence pour la retransmission des débats en direct.
Pour réussir votre AG digitale, il y a quelques points à régler.
Tout d’abord, en amont,
- Vous devez gérer les convocations électroniques avec lien de connexion sécurisé et authentification des participants
- Vous devrez aussi gérer les procurations électroniques
- Et enfin, gérer le vote électronique par anticipation
Enfin, pour le jour J de l’AG,
- Prévoyez de quoi faire émarger vos participants
- Retransmettez le débat en direct par visioconférence
- Gérez le vote en direct et l’agrégation aux votes reçus
- Procédez au dépouillement directement et au résultat global
L’effet kiss cool du digital
Au-delà de permettre le maintien des Assemblée Générale, le digital réuni les gens et apporte un peu d’humanité pendant cette période difficile de confinement et de solitude. Il permet de garder un lien avec les personnes isolées.
Le confinement a bien changé nos habitudes, notre perceptions des choses et nos modes de vie. Selon les statistiques, une grande majorité des personnes sont beaucoup plus impliqués dans l’amélioration de leur habitat. Les magasins de bricolage et de jardinage sont ouverts donc tout le monde s’occupe en bricolant, jardinant et en revalorisant son intérieur.
Tout le monde prend conscience de l’importance d’être chez soi. Et tout le monde prend le temps de se ressourcer, de lire, écouter de la musique, cuisiner. Pour ça, il faut un bel intérieur, qui donne envie.
Ajouté à cela qu’il a fait très beau pendant le confinement. Ce qui a donné envie de profiter de son extérieur, du rebord de fenêtre au jardin, en passant par le balcon.
Changement de mode de vie des parisiens
Les parisiens les plus chanceux ont quitté leur résidence principale pour séjourner dans leur résidence secondaire. Et pour les autres, ils veulent désormais quitter la capitale pour acheter en province.
Ce n’est pas sans conséquence. Les petits commerces de proximité n’étaient pas prêts ni équipés pour faire face à cette migration que personne ne pouvait prévoir. Ils n’avaient ni les ressources alimentaires, ni salariales pour s’y préparer, y faire face.
Le confinement n’a pas été sans conséquence et a entaché nos personnalités, nos modes de vie. Heureusement, nous avons trouvé des solutions pour maintenir un peu de liens les uns les autres.